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Quelles sont ses « Dernières Volontés »?

Dernière mise à jour : 14 oct. 2022



Il est notre compagnon, notre ami, notre confident, notre frère, notre guide, nous le considérons parfois même comme notre enfant …

L’animal de compagnie occupe souvent autant de place que l’humain dans la vie de son gardien.

Lorsque l’heure de se séparer arrive, c’est de la perte d’un membre de la famille dont il s’agit.


Lorsque cette étape est possible, que vous sentez que votre animal arrive en fin de vie (vieillesse, maladie) vous pouvez envisager de l’accompagner « autrement », et de lui demander quelles sont ses « dernières volontés ».


La Communication Animale permet cela.


EXPRIMER SES DERNIERES VOLONTES

Que souhaite-t-il ? Souhaite t’il partir chez lui tranquillement et décider du moment où il le fera, voire peut-être choisir les circonstances de son départ ?

Souhaite t’il une assistance pour son départ ? Est-il prêt ? Souffre-t-il ?

A t’il une dernière demande avant de partir ? Souhaite t’il vous délivrer un dernier message ?

Pouvez-vous lui organiser un petit rituel ?

Et si c’était pour vous un moyen de soulager votre détresse ?


Pour ce joli matou arrivé en fin de vie, voici ce qu’il a exprimé : « J’aimerais partir tout seul, naturellement, sans que l’on m’aide à partir. Je voudrais m’éteindre chez moi sans assistance. Je sais qu’un fil me retient, c’est tout. Je ne veux pas partir dans un endroit froid et aseptisé que je ne connais pas. Je peux retenir ce filet de souffle qui me retient et décider de le relâcher pour le dernier soupir. J’aime être en paix, et chez moi je suis en paix. Je veux m’endormir ici pour la dernière fois, pour mon voyage vers là-haut, et je ne veux pas que cela soit triste ».

Il s’est éteint 6 jours plus tard, tranquillement, chez lui, avec sa gardienne.


Permettre à son animal de s’exprimer sur ce qu’il souhaite est une étape importante dans l’acceptation de son départ. Ils sont capables, même à ce moment-là, de nous aider et de nous accompagner dans le processus de séparation.



Ils sont parfois même en capacité de mettre de la légèreté dans la situation, voire de faire un trait d’humour : « Tout est à sa place. Je souris parce que c’est dans l’ordre des choses. Il va être temps pour moi de quitter ce vieux véhicule pour conduire un bolide plus rapide ».


Pour cette chienne, le message était tout autre. Face au dilemme qui se posait pour sa famille, et après avoir livré à ses gardiens un message très personnel sur sa vie à leurs côtés, voici ce qu’elle décidait de dire à sa gardienne : « Je suis prête au départ. Je veux partir tranquille, avec elle à mes côtés. Je veux que mon départ soit à l’image de ma vie, dans la douceur, l’amour et la joie. […] Cette décision c’est moi qui la prends : que l’on m’aide à partir. C’est ça ma volonté ».


Cette autre petite minette, dont la gardienne âgée est décédée, vient d’être adoptée par sa nouvelle famille. Elle a alors commencé à manifester de l’agressivité, des problèmes de propreté et de dégradation de l’habitat, en dépit de tout ce que sa nouvelle gardienne mettait en place pour faciliter son intégration.

Lors de la communication animale, j’ai pu ressentir immédiatement un attachement indéfectible de leurs deux cœurs, entre elle et la vieille dame, au-delà des frontières de la mort, assorti de plusieurs sentiments d’injustice, de trahison, de colère, et d’envie de mourir à son tour.

Voici ce qu’elle a pu, entre autres, exprimer : « Pourquoi es-tu partie ? Pourquoi m’as-tu laissée ? J’ai voulu mourir tellement cela m’a blessée. Je suis en colère. J’ai été sauvée contre mon gré. J’aurais voulu partir aussi. Je n’ai plus le goût de vivre ». Cette petite minette se laissait mourir après la mort de sa gardienne, elle a été placée sous assistance, et ramenée à la vie. Lorsqu’elle s’est réveillée, le sentiment vécu a été « On a contrarié mes plans. Ce n’était pas ma volonté. Je voulais mourir. »


Il est important de les entendre, de leur laisser la parole, et de les respecter.

Pour cette autre chienne, dont l’heure était arrivée, et dont la vie ne tenait plus qu’à un fil, elle a pu dire qu’elle, était prête, mais qu’il appartenait à sa gardienne d’accepter le départ, en dépit de son immense chagrin. C’était le seul moyen, pour elle de partir sans souffrance. Sa gardienne a pu ainsi décider d'effectuer un travail personnel en médecine douce pour se résoudre à ce départ et l’accepter. Son amie s’est éteinte deux jours plus tard, sans souffrance.


Quelle que soit la décision, quel que soit le choix, quelle que soit la volonté de l’animal, écoutez-le.

Quoiqu’il en soit, ne le laissez pas partir seul, sauf s’il le décide !

Dans le cadre d’une euthanasie, même si c’est très difficile pour vous, imaginez pour lui.

Ne le laissez pas seul, au moment où il a le plus besoin de votre présence. Vous étiez le centre de sa vie, il cherchera votre regard et votre présence au moment de son départ. Ne le laissez pas partir avec un étranger, dans une pièce médicalisée, froide et inconnue.

Accompagnez-le jusqu’au bout, comme lui le ferait pour vous.

Supportez cette épreuve, par amour pour lui. Restez avec lui jusqu’à la fin.



ET APRES ?

La communication animale après le décès de votre compagnon est également possible et elle est aussi un bon moyen d’adoucir votre peine.

Elle permet à l’animal de nous dire comment il se sent, s’il sait où il est, s’il est en paix ? …

Elle nous permet de savoir s’il est passé de « l’autre côté du voile » ? Si tel n’est pas le cas, pourquoi son esprit est-il encore là ? … etc.

J’aurais l’occasion de vous faire un autre article sur ce qui se passe après … et l’importance de faire une communication animale une fois votre compagnon décédé.


Alors si vous avez cette possibilité, voyez ceci comme une opportunité de lui témoigner votre amour, une opportunité de l’entendre une dernière fois.


Offrez-vous, à lui et à vous, ce cadeau d’adieu.


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