La domestication du cheval par l’homme remonte à presque 6000 ans !
Autrefois exploité par l’homme dans les travaux du quotidien et utilisé comme moyen de transport, c’est désormais une autre relation qui s’installe entre le cheval et l’humain.
La modernisation a fait évoluer la relation, le temps a permis à l’homme de mieux le connaitre, de mieux le comprendre et de savoir analyser ses comportements.
Le cheval quant à lui, qu’il vive au pré ou en box, a appris à s’adapter à l’homme.
Même s’il n’est pas rare que lors d’une communication animale, le cheval nous exprime le mode de vie en liberté de ses ancêtres comme un besoin.
Force est de reconnaitre que sa vie domestiquée lui apporte quelques sources de confort : à l'abris des prédateurs, l’alimentation à
sa portée, les sabots ferrés, le corps vermifugé ... plus besoin de se battre pour survivre !
En effet, le cheval vivant en pleine liberté est une proie pour ses prédateurs, et donc une source de stress et de tension pour le cheval, qui doit en permanence être sur ses gardes. Qui plus est, à l’état naturel il doit aussi chercher à se nourrir par ses propres moyens.
Les avantages de la vie domestique ne sont donc plus à démontrer, si tant est qu’elle veille à répondre au maximum aux besoins fondamentaux de l’animal.
Et le cheval est un animal qui sait se faire comprendre !
Le cheval domestiqué sait interagir avec l’humain, il a conservé de l’état sauvage de ses ancêtres cette faculté de reconnaitre les expressions faciales de l’humain, d’autant plus lorsqu’elles sont négatives. Un moyen de rester en vigilance probablement, face à un éventuel danger. Il sait également s’en souvenir.
Le cheval s’exprime ainsi au travers de sa posture, de la position de ses oreilles, de son expression faciale, de la façon dont il accueille l’humain.
Inversement, un humain qui a une bonne connaissance de son cheval, saura ce qui est bon pour lui. Il saura reconnaitre son état émotionnel, comprendre si son milieu de vie est adapté, si ses besoins sont comblés, s’il apprécie une activité, ...
Chaque cheval, tout comme chaque humain, est différent.
Ainsi, il est important de passer du temps avec son cheval, dans des activités différentes et variées, pour apprendre à le connaitre, comprendre ce qu’il aime, là où il se sent à l’aise, là où il prend du plaisir, ce qui l’effraie. Cette connaissance permet à l’homme de mieux saisir son animal, et ainsi de pouvoir adapter les activités, et lui permettre ainsi de s’épanouir dans ce qu’il fait.
La relation homme-cheval a considérablement évolué au fil des siècles, pour devenir de nos jours, une relation de loisirs et/ou de compétition : la diversité d’activités en compagnie des chevaux se multiplie.
Il ne faut pas oublier que le cheval à l’état sauvage a un fort besoin de courir, c’est donc d’un exercice quotidien dont il a besoin. Une alternance de travail monté, de mise en liberté avec d’autres chevaux parait nécessaire pour son équilibre.
Le lien entre le cheval et son cavalier est le résultat d’interactions successives : lors de la séance de travail, le cavalier doit garder à l’esprit qu’il est crucial de préserver le confort et le bien-être de sa monture, lors du travail et/ou de la façon de le gérer.
En effet, un comportement négatif pourrait avoir des conséquences chez le cheval, qui, comme on l’a dit précédemment « se souvient ».
Ainsi, en théorie, une relation harmonieuse du cheval et de son cavalier pourrait reposer sur le savoir-faire et le savoir-être de ce dernier : le cheval étant un véritable miroir des émotions humaines, l’humain pour se faire comprendre et obtenir l’adhésion de sa monture de plusieurs centaines de kilos, doit savoir se montrer précis et savoir réagir au bon moment.
Mais dans les faits, est-ce toujours suffisant ?
Pourquoi des chevaux ne donnent-ils pas le « même résultat » lorsqu’ils sont montés/travaillés par un cavalier ou par un autre ?
Existerait-il des affinités cheval-homme inexplicables ?
Tout comme pour nous les humains, il existe des affinités, des relations d’amour qui se créent avec l’animal. Comment expliquer que l’on soit d’avantage attiré par l’un que par l’autre, par un animal qui nous ressemble, ou au contraire qui dispose d’un caractère totalement différent ?
Qui de l’un ou de l’autre induit cela ?
Par exemple, un cheval qui piétine et qui a tendance à bousculer son cavalier. Pourquoi juger immédiatement et accuser l’animal d’un comportement agressif ?
Qu’est-ce qui dans la vie, l’histoire de l’animal a pu induire ce type de comportement ? A-t-il eu des expériences malheureuses ? Son passé est-il aussi simple qu’on le pense ?
On l’oublie souvent, mais si cette relation forte peut exister entre le cheval et l’humain, il est encore fréquent dans notre société, contrairement à nos autres animaux domestiques, que le cheval change de propriétaire plusieurs fois au cours de sa vie. Alors, quel pourrait être l’impact de ce changement sur votre cheval ?
Si on cherche à comprendre, en permettant au cheval de nous livrer ses émotions, son histoire, pourquoi il s’est forgé cette attitude avec le temps, pourquoi il agit de cette manière, on permet aussi à la situation de se dénouer, et à la relation à s’améliorer.
On donne une chance à l’animal de s’exprimer sur son vécu, de libérer l’émotions qui s’en est suivie, et peut-être même de la dépasser ?
On permet également au cavalier d’avoir une autre vision de la situation, et peut-être de réajuster son comportement avec une meilleure compréhension. Et ce changement d’attitude sera à son tour perçu par le cheval.
Il existe un réel lien émotionnel entre l’homme et le cheval.
La communication animale est un merveilleux outil pour préserver, nourrir, entretenir, restaurer, ce lien de cœur entre vous et votre équidé.
Contactez-moi, faites-lui ce cadeau.
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