Qu’est donc la communication animale ? Et existe-t-elle vraiment ?
On se souviendra tous de ce film mémorable à l’aube des années 2000, avec comme personnage principal Robert Redford, dans « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux », un homme qui parvient à parler à un cheval et à se faire comprendre.
Alors mythe ou réalité ?
La communication animale devient un sujet courant, une pratique utilisée par beaucoup d’entre vous, pour mieux comprendre son animal, pour essayer de résoudre une situation complexe, pour lui transmettre un message ou en recevoir un.
Beaucoup de personnes souhaitent également s’y former, pour enfin accéder à un doux rêve de « parler avec les animaux ». Car oui, ce n’est pas un don, il semblerait que l’on puisse apprendre et que ce serait accessible à tous.
Mais pour les plus sceptiques, cela n’existe pas. Aucun fait scientifique avéré ne confirme l’existence de cette communication avec les animaux.
Alors comment savoir si la communication animale est une avancée dans notre perception du monde inter-espèces ou une invention fantasque de l’humain ?
La meilleure des preuves est l’expérience. Je vais ainsi vous partager quelques expériences de mon propre vécu, afin que vous puissiez en juger par vous-même.
Mais qu’est-ce que la communication animale ?
Pour rappel, la communication animale est une forme de communication télépathique, un échange conscient entre un émetteur/un récepteur, sous forme d’idée, de mots, de pensées, de ressentis, de sensations, qui permet de savoir où en est l’animal.
Elle a toujours, de mon point de vue, pour objectif de « servir l’animal », se mettre à sa disposition, à son écoute. Je suis une thérapeute en quelques sortes.
Je ne compte plus le nombre de communications effectuées, je peux juste vous dire que toutes ces rencontres « virtuelles » m’ont amenée à vivre des expériences extraordinaires.
Expériences
Être capable de décrire des animaux, des scènes, des expériences, des émotions des sentiments, des histoires, dont je ne pouvais pas avoir connaissance étant donné que je travaille exclusivement à distance. Je n’ai donc jamais rencontré, ni les gens avec qui je travaille, ni leurs animaux.
Je peux travailler avec des animaux qui sont à côté de moi, dans la même ville que moi, mais également dans des pays proches et parfois très éloignés, de type Canada, Costa Rica, Bulgarie…. Et qu’importe ! les perceptions sont identiques.
Alors si c’est un mythe …
Comment expliquer que je puisse être capable de décrire le caractère des animaux que je n’ai jamais rencontrés : « Lorsque je la rencontre, j’ai l’idée d’une chatte libre et indépendante. Elle s’avance sans crainte, mais ne parait pas intéressée par ma présence, comme si je l’indifférais. Elle ne vient pas à mon contact, mais ne s’éloigne pas non plus. Elle aime vivre sa vie. Elle n’est pas du genre à se laisser amadouer. Elle décide. Elle a une belle présence, un caractère bien à elle. » Ce caractère sera confirmé par sa gardienne.
Comment puis-je décrire un endroit que je n’ai jamais vu avec autant de précision et affectionné par l’animal : « A l’ombre du tilleul, là où il y a des buissons et des oiseaux qui s’envolent ». Sa gardienne me confirmera que c’est un endroit où il adore être, et me fera parvenir une vidéo de cet endroit, avec l’envolée des oiseaux.
Comment puis-je mettre des mots aussi précis sur la relation qu’entretient l’animal avec son gardien : « J’apprécie toute l’attention qu’il me porte. Il est attentif à mon bien-être et à mon développement. Je sens qu’il travaille à installer une complicité entre lui et moi. Il me regarde, il m’observe, il essaie de me comprendre. Il met en place des séquences de jeu pour m’apprendre des choses, occuper mon esprit, et nourrir mon besoin de dépense et d’apprentissage. Entre nous s’installe quelque chose, une complicité, une confiance, du lien mais aussi de la tendresse, des soins, de l’écoute et de l’attention. C’est très stimulant pour moi et cela me donne envie de progresser. J’essaie de comprendre ce qu’il me demande, ce qu’il attend de moi, ça me demande d’être à son écoute, et j’aime ça. J’aime qu’on me fasse réfléchir. J’aime que l’on m’apprenne des tours. Tourner sur moi-même, faire une boucle et revenir, aller chercher quelque chose et le ramener. J’ai besoin de m’activer, et de me sentir en liberté. »
Par quel miracle puis je nommer une situation précise et l’état émotionnel de l’animal qui en découle : « Elle fait le tour d’une pièce, j’y vois juste 4 angles. Elle me montre la porte de sortie. Elle me regarde, elle regarde la porte de sortie, et elle tourne en rond. Elle me montre de grands espaces et s’impatiente ». Ma cliente me confirmera vivre actuellement dans un studio, à la montagne et ne pas avoir promené son chien depuis 3 semaines en nature.
Je pourrais ainsi vous citer des centaines d’anecdotes, d’histoires, que vous le croyiez ou pas.
Je pourrais aussi vous parler des transformations extraordinaires observées juste après la communication animale. Un chat qui revient se coucher sur les jambes de sa gardienne, alors qu’il ne l’a plus fait depuis des années, un chien qui arrête de chouiner, un animal qui cesse de détruire en l’absence de ses gardiens, un chien qui retrouve son état joyeux alors qu’il était devenu apathique ….
En conclusion
Il y a des choses qui nous dépassent et on ne sait pas tout. On ne sait même pas grand-chose. Mais ce qui est positif, c’est que nous avons toute la vie pour apprendre, pour expérimenter et nous émerveiller.
Je vous laisse vous faire votre idée sur le sujet.
Pour ce qui me concerne, je retourne à mes communications animales pour continuer à m’émerveiller de ce tout ce que nous ne maitrisons pas, et de tout ce que les animaux ont à nous transmettre et à nous apprendre.
Animalement’ vôtre,
Isabelle
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